Via Ferrata
de Florac
« Gaz à tous les étages » serait le meilleur résumé de cette via ferrata. Très aérienne, cette randonnée se déroule au-dessus du village de Florac et sur les corniches du Causse Méjean. Deux sublimes parcours sont proposés pour vous provoquer des sensations uniques. Au sein de ce décor idyllique, le vide est omniprésent pour le grand bonheur de tous les aventuriers !
NB. Personnes sujettes au vertige, s’abstenir.
Matériel fourni
Baudrier, absorbeur de choc, casque, poulie.
Matériel à prévoir
paire de baskets ou chaussures de montagne, bouteille d’eau et vêtements adaptés aux conditions météo. Et, n’oubliez pas votre sens de l’aventure !
Période
Toute l'année
âge
12 ans +
Difficulté
Intermédiaire à difficile
Durée
4h
Approche
30 min
retour
30 min
par personne
Descriptif de la via feratta de Florac
Depuis Florac, suivez la D16 jusqu’au Col de Pierre Plate, puis arrêtez-vous 150 m après le col sur le grand parking situé sur votre à droite. Le départ de la via ferrata de Florac est le même que la via ferrata de Rochefort. C’est ici que votre guide vous accueille et vous remet votre équipement spécifique (incluant baudrier, absorbeur de choc, casque et poulie). Pour évoluer en toute sécurité, Tom fait toujours un briefing de sécurité pour expliquer le déroulement de la via ferrata.
En longeant la corniche du Causse Méjean, nous commencerons par une marche d’approche de 30 minutes environs. Nous entrons ensuite véritablement dans cette via ferrata par un passage étroit, appelé « le canyon ». À sa sortie, un panorama sublime s’offre à vous. D’ici, vous pouvez observer toute la vallée de Florac, capitale des Cévennes, ainsi que la suite du parcours de notre via ferrata.
Cet itinéraire emprunte une passerelle en bois et un pont de singe avant de se séparer en deux : le parcours le plus facile rejoint directement une très longue et haute passerelle, tandis que la piste la plus difficile fait un crochet par quelques escalades.
Après le passage de cette passerelle, le parcours se divise à nouveau : le plus simple contourne un monolithe en traversée, tandis que le « parcours aventure » entame une belle grimpe dans un bloc rocheux appelé « Ron de Picar ».
Nous arrivons ensuite au départ d’une jolie tyrolienne de 50 mètres. Fun et sensations garanties ! Cependant, pour ceux qui auraient atteint leurs limites, des échappatoires sont possibles avant et après cette tyrolienne. Pour tous ceux qui sont en quête d’adrénaline, s’en suit un passage en vire à mi-hauteur du grand pilier du Rochefort. De là, plusieurs options se présentent : une sortie plutôt sportive où il faut remonter des parties déversantes, ou une sortie plus facile qui passe par un petit canyon profond.
Enfin, un sentier nous permet de remonter rapidement pour rejoindre les plateaux du Causse Méjean. Cette marche de retour est de 5 minutes.
Le Causse Méjean
Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le causse Méjean est sans doute le plus sauvage de la région des Grands Causses. Avec une altitude variant de 800 m sur les bordures à 1247 m au sommet du Mont Gargo, c’est le plus haut des plateaux caussenards.
Le Causse Méjean est une terre calcaire pourvue de reliefs arrondis, dépressions et chaos dolomitiques rompant la monotonie habituelle des plateaux.
Ici, les villages sont rares et les steppes immenses. Personne ne peut être indifférent face à ces paysages. Parcourez le Méjean à travers ses nombreux sites remarquables : falaises de la Jonte, panoramas sur le Tarn, chaos de Nîmes le Vieux, grotte de l’Aven Armand et tant d’autres lieux fabuleux et propices aux sports de pleine nature.
Côté faune, outre les espèces de rapaces protégés (vautours fauves, vautour moines, vautours percnoptères et gypaètes barbus) qui règnent sur ce plateau et caractérisent le causse Méjean, les chevaux sauvages de Przewalski parcourent ce plateau calcaire et font partie du paysage sauvage. En juin/Au printemps, la flore est à l’honneur. De nombreuses espèces d’orchidées vivent sur le causse Méjean, y compris une orchidée, étant l’une des plus rares au monde, communément appelée le Sabot de Vénus. Les sites du causse Méjean sont protégés, mais accessibles, pour le plus grand bonheur des amateurs de botanique.
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